Pour la Fédération malgache de Judo, 2023 a été une année fructueuse. «Quoi qu’il en soit et dans n’importe quelle catégorie, le potentiel est là, mais l’accompagnement est obligatoire et la participation aux compétitions internationales reste un facteur déterminant (Timad, Open et Coupe d’Afrique à Tana)», souligne le DTN du judo, Mamy Randriamasinoro.
Concernant les Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) 2023, durant lesquels le judo malgache termine en deuxième position au nombre de médailles, «Peut faire mieux est l’appréciation appropriée. Nous avons laissé échapper au moins 2 médailles d’or qui nous auraient placés en tête du classement général. Cela dit, les performances se sont améliorées par rapport aux 10e JIOI en 2019 à l’île Maurice», poursuit-il.
A l’échelle africaine, Mamy Randriamasinoro estime qu’ «il n’existe plus de petits Etats. Chaque pays a le potentiel pour ravir le titre africain», selon ses dires. Mais, «Pour aller au-delà d’une médaille lors des Championnats d’Afrique, il est obligatoire que la Fédération et l’Etat malgache allouent plus de moyens afin de renforcer les capacités des coachs et assurer la participation des athlètes aux compétitions internationales. Même si une préparation physique de qualité est désormais possible à Madagascar, cela doit aller de pair avec des entraînements réguliers avec des sparring-partners de bons niveaux et des compétitions internationales ciblées, mais de bon niveau», déclare-t-il.
Naisa
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