Fier-Mada: Aider les agriculteurs à mieux vendre

La 24e édition de la Foire internationale de l’économie rurale (Fier-Mada), a débuté hier au Stade Maki Andohatapenaka, jusqu’à dimanche, offrant une fois de plus des opportunités aux producteurs et agriculteurs, pour mieux vendre leurs produits. Les organisateurs prévoient d’accueillir 10.000 visiteurs journaliers durant ces cinq jours.

Comme l’économie rurale et agricole fait vivre plus de 80% des agriculteurs à Madagascar, ces derniers sont sous le feu des projecteurs à la Fier-Mada, sur le thème « Mitombo harena ny tantsaha mahay mamokatra sy mivarotra ary miserasera amin’ny fomba maoderina manaja ny maha-gasy», littéralement traduite par « les agriculteurs qui savent produire, vendre et communiquer de manière moderne et respectueuse de l’identité malgache, font des bénéfices». Cette foire regroupe plus de 450 exposants.

Pour Jacques Ramana­ntsoa, président et fondateur de la Fier-Mada, ce rendez-vous annuel est une occasion pour les producteurs de rencontrer directement les consommateurs, les acheteurs et non moins les investisseurs. Une opportunité également pour les autres producteurs d’emboîter le pas à leurs confrères qui ont connu le succès lors des éditions précédentes. A ce sujet, le père de la Fier-Mada a toujours prôné l’économie de marché en milieu rural.

Malgré l’absence des autorités lors de la cérémonie d’ouverture, Jacques Rama­nantsoa est ravi de constater que « 60 % des participants à cette 24e édition de la Fier-Mada, sont de nouveaux exposants, des opérateurs modestes en quête de marchés, des jeunes entrepreneurs qui, de bouche à oreille, ont pris conscience des nombreux avantages offerts par la participation à ce genre d’événement ».
Des success-story

« Un certain nombre d’exposants, en particulier ceux qui ont participé aux cinq premières éditions, sont aujourd’hui devenus des producteurs-exportateurs à part entière », comme en témoigne le président-fondateur de la Fier-Mada. Il a cité à titre d’exemple un pépiniériste qui opère et traite actuellement des centaines de mil­lions d’ariary de contrat de vente d’arbustes, un agriculteur d’An­dra­masina spécialisé dans la production d’oignon, un producteur de pomme de terre qui exporte vers les Etats-Unis, ou encore un artisan qui exporte des chapeaux made in Madagas­car vers les Etats-Unis.
« L’idée de vendre de façon moderne ne nécessite pas forcément l’utilisation des technologies, mais plutôt dans la manière de maîtriser le calcul entre coût de production et bénéfice », note Jacques Rama­nantsoa.

Arh.

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