Douane : 1.682,2 milliards d’ariary de recettes, collectés en six mois

Les recettes douanières se sont établies à près de 1.682,2 milliards d’ariary, au cours des six premiers mois de l’année, selon les dernières statistiques publiées le 17 juillet.

Certes, cette recette est encore loin de la prévision initiale de 4.236,1 milliards de cette année, mais à cette allure, le bilan s’annonce déjà positif au même titre qu’en 2022 où les recettes nettes des droits de douane, ont atteint 2.816.89 milliards ariary de janvier à octobre, par rapport à la prévision du LFR sur la même période d’un montant de 2 719.88 milliards ariary, soit un taux de réalisation de 104%.
L’an passé, l’administration douanière a collecté 4.240 milliards de recettes, soit une augmentation de 32% par rapport à celles de 2021, c’est-à-dire une réalisation de 102% sur les prévisions initiales.

De bon augure
En un mot, les recettes douanières en hausse peuvent servir de baromètre de performance à la douane malgache. Et à voir les chiffres, la douane malgache réalise déjà des bons résultats. Au titre des six premiers mois de l’année, les recettes engrangées sur les produits non pétroliers, s’élèvent à 1.193,3 milliards d’ariary tandis que les recettes sur les produits pétroliers ont atteint 488,9 milliards d’ariary.
Sur la même période, la valeur en douane des marchandises à l’importation a atteint 10.589,9 milliards d’ariary en incluant les opérations des entreprises franches et les autres opérations non taxables tandis que 119,6 milliards d’ariary ont été exonérés sur note de conseil, au premier semestre de l’année 2023.
Pour l’année 2023, la douane malgache prévoit d’enregistrer une recette de 4.236,1 milliards d’ariary dont 97,6% issus des importations et 2,4% des exportations des ressources renouvelables, tel inscrit dans la Loi de finances initiale (LFI) 2023. Selon les prévisions de cette LFI 2023, la hausse des importations des produits de première nécessité (PPN) a été constatée durant l’année 2023, afin de pouvoir répondre aux besoins de la consommation locale. Pour l’heure, la production locale est encore loin de satisfaire la demande du marché.

Rakoto

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