

A Ambodisaha sur la RN1, localité limitrophe entre les régions Analamanga et Itasy, les forces de l’ordre stoppent net les taxis-brousse et les renvoient d’où ils viennent. Par contre, les autres véhicules et les piétons peuvent passer librement.

La contamination au coronavirus fait froid dans le dos, rien que d’y penser à l’insouciance de ces groupes de jeunes s’agglutiner devant le parc botanique et zoologique de Tsimbazaza le lundi de Pâques.

Tous les centres de traitement du Covid-19 (CTC-19) de la capitale et ses environs sont débordés, suite à l’arrivée incessante d’une multitude de malades à leur niveau.

C’est parti depuis peu pour le transbordement à hauteur d’Ambodisaha, les taxis motos et les pousse-pousse y règnent en maître pour aller à Ambatomirahavavy à raison de 1.000 à 2.000 ariary le prix du trajet.

Il n’y a pas qu’à Antananarivo où l’on fait la queue devant les pharmacies, les habitants des communes périphériques s’y mettent aussi.
Photo: Tiana Rakotomavo
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