
Les effets du changement climatique se font sentir dans la capitale et ses périphéries. Au beau milieu de la saison des pluies où l’on s’attend normalement à des crues, le niveau des rivières qui traversent la plaine d’Antananarivo descend déjà en dessous de zéro à certains endroits. C’est ce qu’a annoncé hier l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (Apipa).
Pour l’Ikopa, à l’échelle d’Anosizato, son niveau est à moins de 0,20m contre 1,59m à la même période en 2019, et à moins de 0,12m à l’échelle d’Antelomita. Il en est de même pour la rivière Sisaony où à l’échelle d’Ampitatafika, son niveau est à moins de 0,12m contre 3,60m à la même période en 2019, et à moins de 0,35m à
l’échelle d’Andramasina.
Le niveau de l’Ikopa n’est pas encore critique. A l’échelle d’Ambohimanambola, il est de 1,36m et 1,24 m à l’échelle de Bevomanga, contre respectivement 1,65m et 3,19m à la même période en 2019.
D’après un technicien de l’Apipa, cette situation est à peu près la même que celle enregistrée en janvier 2017, à la différence que le niveau des rivières a brusquement connu une montée de 0,80m en une nuit le mois de février suivant, après le retour des pluies.
Le monde à l’envers
Outre sa fonction habituelle de gérer les stations de pompage pour prévenir les inondations, l’Apipa suit également de près la baisse du niveau des rivières. Au fur et à mesure des changements, elle communique les données auprès des autorités concernées.
«Allant dans ce sens, nous travaillons de concert avec le service de la météo», a indiqué le directeur général de l’Apipa, Lanto Rakotonjanahary.
Sera R.
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