
Les résultats des élections communales ont semé la zizanie au sein de l’IRD de la province d’Antsiranana. Un groupe d’individus veut faire porter la responsabilité de l’échec à la vice-présidente de l’Assemblée nationale, Jocelyne Maxime. Un pan du voile est levé actuellement pour démasquer les dessous de cette campagne de dénigrement ciblé.
Les membres de l’IRK de la province d’Antsiranana souhaitent un assainissement dans leurs rangs actuellement à la suite des incidents autour des récentes élections communales où ils ont perdu des voix sans raison apparente.
«Tout porte à croire que des gens malintentionnés se sont infiltrés parmi nous pour fragiliser le régime à travers son antenne d’Antsiranana», ont avoué hier, des membres du noyau dur de cette coalition proche du pouvoir. Ils ont ainsi énuméré des faits suspects qui ont attiré leur attention sur l’existence de manœuvres de sape en leur sein.
«Des transfuges de l’ancien régime regroupés dans une association indépendante, se sont joints à la coalition pour soutenir le pouvoir. Toutefois, ils ont concurrencé les candidats IRK sans aucune concertation préalable tout en lançant des campagnes de dénigrement à leur endroit», ont-ils déclaré pour exiger des mesures d’assainissement dans les brefs délais pour enrayer le mal.
Les suspects, composés de personnalités très connues dans la province, ont failli réussir leur coup si la vice-présidente de l’Assemblée nationale, Jocelyne Maxime, n’a pa eu l’audace de leur couper l’herbe sous les pieds, selon les affirmations des membres restés fidèles à la coalition.
Les responsables des résultats obtenus par les proches du régime dans la province d’Antsiranana étant plus ou moins connus officieusement, l’assainissement reste l’option pour redresser la barre, a-t-on annoncé à Antsiranana.
Manou