
Débuter en grande pompe le festival Somaroho à Nosy Be, à travers un carnaval haut en couleurs, est une véritable tradition pour les organisateurs. C’était le cas, hier, à l’occasion de l’ouverture de la 5e édition.
Malgré un soleil de plomb, des milliers de personnes ont jalonné les rues de l’Ile aux Parfums, à 15 heures tapantes, pour se mettre dans l’ambiance de la fête. La voie publique a été interdite à la circulation pour que les festivaliers, issus de la région Diana et même des îles sœurs, à l’instar de Mayotte, chantent et dansent, entre solidarité et compétition, face aux applaudissements du public. Autant dire que Somaroho est un événement composite et cosmopolite.
Selon les carnavaliers
Tout au long du carnaval s’est instaurée une véritable compétition entre les participants qui devaient se démarquer aussi bien par leurs costumes, leurs musiques que leurs chorégraphies. «Lors des quatre précédentes éditions, nous avons toujours trôné dans les trois premiers rangs. Au-delà de la passion et la joie de participer, nous avons consacré du temps pour nous entraîner et surtout, de l’argent pour les effets vestimentaires et les accessoires, qui coûtent près de 2 000 000 ariary», détaille Maiga de la troupe Kosovo, qui compte une bonne cinquantaine de membres.
«Nous venons tout droit de Djamandjary, le berceau de Wawa. Et c’est une fierté de pouvoir représenter ce lieu tout au long de cette manifestation», se réjouissent Myriam et son groupe, qui participent pour la toute première fois à ce carnaval.
En plus d’être une fête populaire, le carnaval est également une aubaine pour le commerce. Dans ce contexte, chapeaux, masques en carton ou accessoires de fêtes se vendent comme des petits pains depuis le début de la semaine.
Joachin Michaël
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