
L’association «Fiverenana andoharano», de José Razafimandimby, sort le grand jeu en renforçant les revendications des députés du changement, réclamant la démission du chef de l’Etat. Son président national a démontré l’illégalité de l’existence de ce régime au cours d’un point de presse, hier.
Ce régime ne doit plus détenir le pouvoir et siéger dans les institutions étatiques de la République suite aux violations répétées de la Constitution, commises sciemment par le président Hery Rajaonarimampianina, selon José Razafimandimby. Il a rappelé à cet effet que ladite constitution ordonne dans ce cas la déchéance de celui qui a prêté serment pour en respecter l’application.
L’inertie du système judiciaire a obligé toutefois l’association «Fiverenana andoharano» à prendre ses responsabilités en préservation de la souveraineté de l’Etat, en déposant plainte contre l’auteur des violations de la Constitution et sa clique à la Cour criminelle d’Antananarivo, le 20 septembre 2016, et aux Cours criminelles des 5 provinces respectives, le mois de décembre de la même année.
Procès
Le plaignant réclame la tenue de son procès pour une publication du verdict dans les meilleurs délais. L’association «Fiverenana andoharano» exige en parallèle la prise en considération immédiate des requêtes déposées par la coalition des 73 députés puisque le jugement pénal tient le civil. Le président national de l’association a aussi lancé une mise en garde contre toute tentative de résolution de la crise par d’éventuelles interventions d’entités non préconisées par les textes, dans la situation actuelle, afin d’éviter toute inconstitutionnalité des résultats des médiations.
L’avenir du régime Rajaonarimampianina, pris en étau par la coalition des 73 députés et l’association «Fiverenana andoharano», reste donc hypothétique actuellement.
Manou
Les commentaires sont fermées.