
La Journée internationale du travail, célébrée avant-hier à travers le monde, n’est pas passée inaperçue à Moramanga. Le syndicat des travailleurs FSTEM-FISEMA a organisé une conférence-débat portant sur le «Dialogue social». La concrétisation d’un tel concept, recommandé par l’Organisation Internationale du Travail (OIT), est plus que nécessaire face à l’effritement du marché du travail dans le monde auquel Madagascar, et particulièrement Moramanga, ne peut pas échapper.
Les intervenants, composés des différents partenaires sociaux tels que des syndicalistes, des représentants des employeurs et des personnalités issues de la société civile de Moramanga, ont reconnu l’urgence de mettre sur pied un mécanisme doté de ressources suffisantes, propre à favoriser le «dialogue social».
L’engagement des organisations de travailleurs et d’employeurs sur cette question est ainsi attendu. Selon les informations, la Grande île dispose déjà d’un cadre législatif approprié pour la promotion du «dialogue social», mais l’obstacle réside dans l’application des textes et lois en vigueur, au détriment des employés.
D’après les syndicats, les cas de non respect des droits des travailleurs sont fréquents. Les employeurs, de leur côté, évoquent la difficulté économique des entreprises face aux crises politiques cycliques à Madagascar ces dernières décennies, et les problèmes d’insécurité qui se généralisent aussi bien en ville qu’en brousse…Les parties prenantes, à savoir le syndicat FSTEM-FISEMA, des représentants des employeurs et de la Société civile, avec l’assistance technique de l’Inspection du travail, comptent surmonter ces obstacles en prévoyant une campagne de sensibilisation, de formation et d’information dans le dessein de mettre en place le mécanisme de «dialogue social» au niveau des différents partenaires sociaux.
Recueillis par Fahranarison
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