
Au terme de quatre ans de dur labeur pour la promotion de la littérature, Havatsa-Upem renouvellera ses membres du bureau au mois de février.
Hajaina Andrianasolo est le 8e président et la première femme à occuper cette noble tâche au sein de l’association. Elle a dirigé avec passion l’Union des poètes et des écrivains malgaches depuis l’année 2014. «Je tiens à préciser qu’une élection constitue une étape à franchir dans la vie d’une association. Elle ne signifie pas pour autant de désigner une nouvelle personne pour occuper le même poste. A titre de rappel, Régis Rajemisa Raolison a été le numéro un de l’Havatsa-Upem durant 38 ans, depuis sa création et ce, jusqu’à ce que l’écrivain ait rendu l’âme», a-t-elle dit.
Tout au long de ces années, Havatsa-Upem s’est donné pour mission de redorer l’image de la revue mensuelle «Valiha». L’année dernière a vu se dérouler une série d’ateliers portant sur le théâtre radiophonique, mais également sur les bases de l’écriture du roman, des nouvelles, du poème et du conte au pays comme à l’étranger à travers les différentes sections de Havatsa-Upem. «Nous ambitionnons de publier sous peu un ouvrage, fort de 700 pages, auquel participeront les anciennes et les nouvelles plumes de la littérature malgache», a-t-elle poursuivi.
Époque coloniale
Jouant un rôle important dans la promotion de la langue malgache dans sa diversité, l’Union de poètes et écrivains malgaches (Upem) a vu le jour le 14 novembre 1952, sous l’initiative de 15 illustres écrivains, à l’instar de Dox. A cette époque coloniale, il était formellement interdit de donner un nom malgache à une association.
Dans la foulée, elle s’est refait un nom avec le préfixe Havatsa. 65 ans plus tard, plus précisément l’année dernière Havatsa-Upem a marqué d’une pierre blanche son jubilé par une série de manifestations littéraires dans l’Hexagone.
Joachin Michaël
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