
« Les politiciens doivent prendre conscience des conséquences graves de la corruption au pays. Etant donné qu’ils seront peut-être les dirigeants de demain, ils devront prioriser dans leur projet de société la lutte contre la corruption ». Une déclaration
du président national du Parti travailliste de Madagascar (Patram), Célestin Randrianarivonizandriny, lors de l’atelier interactif portant sur la corruption, hier à Antaninarenina. Tout comme lui, les politiciens présents à l’atelier sont aussi partants pour éradiquer ce fléau qui mine le pays.
Parmi les engagements élaborés par les partis, il faut noter la réalisation des éducations citoyennes et électorales, la promotion de la transparence, l’arrêt de la pratique du favoritisme, le respect de la vérité des urnes, la contestation par voie légale, le changement des pratiques politiques tendant vers le respect de l’éthique, le respect des lois électorales.
Néanmoins, la lutte contre la corruption nécessite également une responsabilité de la part des dirigeants. Les politiciens recommandent alors à ce que l’Etat respecte la liberté d’expression, la neutralité de l’administration, des institutions publiques et judiciaires, des militaires, pendant les élections. Et encore, l’Etat ne doit pas abuser de ses prérogatives durant les périodes électorales au nom du code de bonne conduite.
Nadia
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