
Les partisans du professeur Albert Zafy traversent des moments difficiles après son décès.
En effet, l’héritage « politique » du «prof » est sujet à polémique actuellement. Depuis lundi dernier, Tabera Randriamanantsoa a brillé par ses multiples apparitions médiatiques. Il a conduit la délégation auprès du maire de la commue urbaine d’Antananarivo, Lalao Ravalomanana, laquelle a demandé à ce qu’une rue d’Ivandry soit baptisée « rue Zafy Albert », tout comme un projet de musée et d’une stèle dédiés au professeur voient le jour.
De Tabera Randriamanantsoa vient également l’information concernant la vente de la « villa Elisabeth » effectuée par l’Etat qui a fait couler beaucoup d’encre hier.
Mais dans la même journée, les enfants de Albert Zafy, en l’occurrence Aimé, Sylvie et Richard Zafy ont émis un communiqué précisant que « Serge Zafimahova est le seul habilité à parler au nom de la famille ». Les raisons de cette déclaration n’ont pas été expliquées mais force est de constater qu’elle survient juste après la révélation du scandale foncier touchant la villa « Elisabeth ».
En tout cas, la vente de cette résidence de l’ancien président Albert Zafy, décédé le 13 octobre dernier à la Réunion, a provoqué une vague de réactions parmi les citoyens. L’Etat a été pointé du doigt dans la transaction qui aurait été effectuée à l’insu du professeur. Mais ce dernier aurait été notifié de cette vente avant sa mort, « Ce qui aurait entraîné son accident vasculaire cérébral » a affirmé Tabera Randriamanantsoa. Le nom du ministre des Finances, du directeur du patrimoine de l’Etat et un responsable auprès du service foncier ont été cités dans l’affaire.
Interrogé sur le sujet, le premier ministre Olivier Mahafaly Solonandrasana a préféré éluder les questions des journalistes hier au Colbert.
Rakoto
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