Chaque courrier apporte, soit dans la colonie, soit à la Réunion, un certain nombre d’officiers, sous-officiers et caporaux provenant du front où ils ont été reconnus inaptes à servir par suite de blessures ou de maladies. Ils viennent pour permettre aux gradés de même ordre d’aller à leur tour, suivant le désir qu’ils ne cessent d’exprimer, combattre sur le front notre puissant ennemi.
C’est ainsi que, par le Yarra, sont arrivés, dimanche dernier à Tamatave, 4 lieutenants, 1 sous-lieutenant, 2 adjudants, 2 sergents et 4 caporaux.
Le Tamatave salue avec sympathie l’arrivée de ces hommes qui ont déjà payé leur dette à la patrie.
Le Tamatave
L’affaire des Malgaches
On se souvient qu’au mois de mars dernier, sur commis-
sion rogatoire envoyée de Tananarive, M. Caill, doyen des juges d’instruction, avait ouvert une information contre trois étudiants en médecine malgaches, résidant à Paris, MM. Solofo Rabieferana, Raggafera et Guy Parson.
Ils étaient accusés d’avoir pris part à des manœuvres ayant pour but de fomenter des troubles dans l’île de Madagascar. Seul le premier avait été placé sous mandat d’arrêt. Les deux autres avaient été laissés en liberté. Tous trois protestaient énergiquement de leur innocence.
En possession du dossier et des résultats de l’enquête de M. Caill, le parquet de Tananarive a informé le juge parisien de la clôture de l’affaire et l’a autorisé à remettre M. Rabieferana en liberté.
Le Petit Parisien
Toujours le petit complot malgache
Nous avions annoncé la mise en liberté provisoire de M. Solofo Rabieferana, impliqué dans le petit complot malgache.
C’est sur une commission rogatoire que M. Caill, doyen des juges d’instruction, avait ouvert, au mois de mars dernier, une information contre trois étudiants en médecine de la Grande Île, résidant à Paris : MM. Raggafera ; Guy Parson et Rabieferana. Ce dernier qui, seul, avait été placé sous mandat d’arrêt, avait obtenu sa libération.
À la suite d’une enquête du Parquet de Tananarive, il y a tout lieu de considérer cette affaire comme classée, aussi bien pour M. Solofo Rabieferana que pour les deux autres étudiants.
Le Courrier colonial
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