Le Pavé : Rija & Lalie, un duo de charme

Le duo d’artistes dont le talent n’a d’égal que sa volonté de partager, Rija Ramanantoanina et Lalie Andriamazava, s’apprête à prendre le micro ce 30 juin, le temps d’une soirée au Pavé Antaninarenina.

Avec leurs sublimes voix, Rija et Lalie promettent d’émerveiller les noctambules à travers un répertoire composé de leurs titres respectifs et d’une série de duo. Sur le petit écran, ils ont déjà donné un avant-goût de cette collaboration artistique à travers le titre « Raha Tsy Ho Ahy », qui a enfin son propre clip vidéo bien des années après sa sortie. Cette soirée s’annonce magique, d’autant plus qu’il est rare de voir ces artistes partager la même affiche.
C’est une occasion de plus d’apprécier sur scène le retour en force de Lalie, long­temps absente de la scène tananarivienne. « La musique a pris une place importante dans mon quotidien et toute ma vie. C’est impossible de m’en séparer », confie la chanteuse de « Eo Anilanao », lors d’une rencontre avec la presse, hier au Pavé Antaninare­nina.

Une autre manière d’apprécier les cabarets

« J’ai dû surmonter des mo­ments difficiles dans ma vie, mais la musique a toujours été mon meilleur rempart. S’il y a une leçon que j’ai apprise, c’est qu’il ne faut pas rester sur quelque chose de négatif, mais toujours avancer. Aujourd’hui, je suis plus que jamais reconnaissante de l’amour et de l’engouement dont le public m’a témoigné », a-t-elle ajouté.
Il s’agit également d’un baptême de scène pour Grace Event, principal promoteur de l’événement sachant que ce rendez-vous constitue sa toute première organisation événementielle. « Pour cette date inaugurale, notre choix s’est tout naturellement porté sur Rija Ramanantoanina et Lalie Andriamazava, deux ar­tistes hautement référencés sur la scène culturelle malgache », a pour sa part annoncé Rixah Raharison, du comité d’orga­nisation.
« Nous voulons proposer une autre manière d’apprécier les cabarets au-delà de la per­formance musicale, du buffet gastronomique, et du matériel scénique », conclut Faniry Ralam­boson.

Joachin Michaël

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